Vous rencontrez une problématique familiale. Soucis de communication, manque de confiance en vous ou en vos enfants. Bref, vous vous sentez perdu dans votre rôle.
Alors, vous hésitez entre un psychologue et un thérapeute. Spécialiste des relations familiales, le second propose des accompagnements adaptés à chaque membre de la famille. Ainsi, parents ou enfants, les séances s’organisent en solo ou à plusieurs.
Sensible à veiller à l’harmonie pour tous, le thérapeute convient de méthodes basées sur l’humain. Jeux de rôle, hypnose, PNL (Programmation Neuro Linguistique), outils de coaching, les approches ne manquent pas.
Restez attentif à votre équilibre. Cela en solutionnant vos problématiques. Vos proches n’en seront que plus prompts à davantage de bienveillance.
Je suis Cécile Leroy, praticienne en thérapie brève à Genève (et en visio). J’accompagne les personnes à retrouver un équilibre de vie. Aujourd’hui, je vous propose cet article afin d’en savoir plus sur la différence entre un thérapeute et un psychologue.
Qu’est-ce qu’un thérapeute familial ?
Lorsque l’on entend parler de thérapie familiale, on imagine des parents et leurs enfants entassés sur un seul canapé dans un cabinet froid. Bien sûr, à la façon caricaturale de Malcolm (in the middle) au sein de la série éponyme.
Toutefois, il convient de démentir certaines idées reçues. Déjà, une thérapie familiale peut se concentrer uniquement sur un membre. Pour ce faire, ce dernier évoque une problématique. Elle peut ainsi se trouver bloquante sur tous les champs d’action de la personne suivie. Personnel. Professionnel. Conjugal et… familial. Évidemment.
La thérapie veille alors à débloquer et dénouer un dysfonctionnement. Par exemple, un manque de communication résultant d’un trouble émotionnel. Il devient, sans conteste, très perceptible de voir ses effets négatifs sur la sphère familiale.
C’est pourquoi, le thérapeute spécialisé dans la famille, veille à améliorer les relations entre tous les membres. Il s’agit, en somme, de la systémie. Soit, une approche travaillant sur un membre d’un système particulier. De ce fait, c’est l’ensemble qui évolue par répercutions des changements de l’élément du système en thérapie. Aussi, il base son approche en adéquation avec le vécu personnel de son sujet. Finalement, le mal-être se transforme en bien-être pour un équilibre personnel et familial. Envie d’en savoir davantage sur le sujet. L’ouvrage du psychologue Sébastien Dupont aborde largement les thérapies familiales.
Par conséquent, mon accompagnement familial se déroule en solo ou en duo. En présentiel à Genève ou en visio également d’ailleurs. Le couple choisit ainsi le moyen de s’exprimer individuellement ou lors de séances conjointes. En ce sens, l’exploration offre de nombreuses manières favorisant l’introspection. De l’hypnose, à la PNL, en passant par la sexothérapie ou des outils de coaching, j’apporte mon aide. Le tout via une vocation tournée vers l’humain.
Comment différencier un psychologue d’un thérapeute familial ?
Durant 5 ans, au minimum, un psychologue étudie le fonctionnement de l’être humain. Notamment son esprit ! Il se positionne alors comme expert grâce à cet approfondissement. Ses outils sont, en outre, scientifiquement approuvés. De ce fait, il peut déceler des pathologies en lien avec sa spécialisation et fournir des traitements. Dans un souci éthique, le psychologue doit impérativement être enregistré au sein d’un répertoire officiel pour exercer sa profession.
À noter que le thérapeute se différencie d’un psychologue par ses certifications. Il n’est pas médecin. Bien que l’étymologie du mot signifie “prendre soin de quelqu’un”, par ailleurs. Cependant, le professionnel peut se spécialiser dans plusieurs secteurs. Comme la thérapie familiale dont il est ici question. Ainsi, via ses qualifications, le thérapeute propose un ensemble d’outils nécessaires à la personne accompagnée. La thérapie évolue parallèlement aux spécialisations du prestataire.
Aussi, une autre différence notable entre les professions se trouve dans le nombre de séances. Si ce chiffre reste indéterminé en psychothérapie, ce n’est pas le cas lors d’un accompagnement thérapeutique. En effet, une thérapie brève comprend entre 4 à 10 séances, voire 15.
Ajoutons qu’une thérapie ne travaille pas forcément sur l’origine de la problématique traitée. Il s’agit davantage de développer le temps présent tourné vers le futur. Sauf en cas de traumatisme par exemple. En revanche, la source des problématiques est abordée en psychologie. Sans toutefois orienter une solution pour le futur. Ainsi, la compréhension du “pourquoi” des agissements s’affine en consultation psychologique et non du comment les accepter. A contrario d’une thérapie brève qui travaille quant à elle sur ”comment on fait avec” pour parler sans détours.
Choisir son thérapeute passe alors par l’appréhension de ses services. Suite à cela, la réservation d’une séance reste la seconde étape. Ensuite, lors de celle-ci, le client apprécie l’approche du professionnel. Auquel cas, il convient d’en discuter. La poursuite de l’accompagnement se décide à la condition que chaque partie soit à l’aise et consciente des enjeux.
Comment fonctionne une thérapie familiale ?
Concrètement, dès lors qu’un individu entre en thérapie, il fait évoluer les comportements de toute sa famille. Cela grâce à la libération de sa problématique. En effet, cette dernière peut agir négativement auprès de sa sphère intime. C’est par exemple le cas d’un manque de communication ou de confiance. Ainsi, un outil ludique et constructif s’emploie parfois en thérapie : des jeux de rôle. Une fois dans la peau de l’autre, sa façon de penser s’éclaircit.
Dans cette démarche d’évacuation, l’importance de l’individualité reste de mise. De l’histoire personnelle, aux émotions ressenties, la thérapie considère ces angles en les intégrant aux solutions possibles. À l’instar d’une longue-vue élargissant la vision du thérapeute. Parallèlement à celle de la personne aidée d’ailleurs.
En parlant de vue, la spécialité du professionnel change diamétralement un accompagnement familial.
À savoir qu’il existe plusieurs approches :
Psychanalytique :
Via la parole, le thérapeute familial délie les blocages inconscients. Notamment, en ce qui concerne la compréhension des différents rôles. Ainsi, chacun trouve plus aisément sa place au sein du foyer. Cette thérapie peut se faire avec la participation des parents et des enfants.
Attention, pour une thérapie psychanalytique uniquement, un professionnel diplômé est requis.
Systémique :
Ici, cette approche vise à analyser l’environnement de la personne suivie en thérapie. Par là, le cadre familial, parental et personnel. Cela avec l’objectif de conscientiser les choses. Parallèlement à l’appréhension des émotions et des réactions propres à chaque individu. Alors, des changements notables des comportements sont observés par la suite. Aussi, des parents aux enfants, tout le monde trouve sa place. La famille est unie quoi !
Comportementale :
Le thérapeute porte attention aux symptômes inhérents à un comportement. D’où cette nomination par ailleurs. L’objectif, partir de ce dernier en vue de l’amener à évoluer. Un point de vigilance s’applique. En effet, le thérapeute n’étant pas psychologue et par conséquent, non formé à la gestion de pathologies. Il convient donc de rediriger le patient vers le professionnel adéquat. En ce sens, une certification à la psychopathologie clinique permet cela.
Approche combinée :
Formé à plusieurs disciplines, un thérapeute enrichi ses séances avec des outils pensés pour ses clients. Cela pour le bien-être des familles. C’est pourquoi, une approche combinée présente une prestation propre à chaque professionnel.
Mon accompagnement entre ainsi dans cette démarche. Sensible à l’hypnose, j’ai intégré cette pratique. Au besoin, je l’intègre en séance. Tout comme la PNL, la systémie, l’analyse transactionnelle, l’EFT. Ces outils sont intégralement partis de l’exploration.
En conclusion…
Un thérapeute vise à fournir des outils aux personnes accompagnées. Soit, des clés apportant une meilleure compréhension de l’autre. Cela peut alors passer par la résolution d’une problématique personnelle. Cette dernière encombrant parfois toute la sphère familiale.
En revanche, l’approche psychologique se concentre sur la source de la problématique. Non pas du “comment faire avec quotidiennement”. Point abordé en thérapie brève par ailleurs. C’est pourquoi, j’ai conçu un accompagnement individuel ou pour le couple : l’exploration. Il propose, en outre, une palette d’outils thérapeutiques.
Sources :